Page:Mérimée, Lettres à une inconnue 2,1874.djvu/355

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sonne auprès d’elle. Je suis encore très-faible, mais je crois que je pourrai supporter la route. Je vous préviendrai lorsque je serai arrivé et j’espère vous trouver en bonne santé. Adieu, chère amie.

CCCXVII

Paris, dimanche 2 mai 1869.

Chère amie, je suis à Paris depuis quelques jours, mais j’étais si fatigué du voyage et si souffrant, que je n’ai pas eu le courage de vous écrire. Venez me voir pour me consoler. Adieu.

CCCXVIII

Paris, 4 mai 1869.

Je suis désolé que vous n’ayez pas attendu deux minutes. Vous n’avez pas voulu qu’on me prévînt, vous vous êtes bornée à remettre mon livre, et vous appelez cela une visite à un malade !