Page:Mérimée - Lettres à une autre inconnue, 1875.djvu/274

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hommages à Madame votre sœur. On me dit qu’on ne la voit que le soir, et je suis enfermé chez moi aussitôt après le soleil couché.

Comme il faut bien faire quelque chose, j’écrivaille un peu. Je fais en ce moment, pour le Journal des Savants, une histoire de la princesse Tarakanof ; et, pendant que j’étais à Cannes, j’ai fait deux petites nouvelles aussi morales que celle dont vous avez eu l’étrenne à Nice il y a deux ou trois ans. Peut-être, un jour, serez-vous assez désœuvrée pour en écouter la lecture et me donner une tasse de thé pour ma peine.

Adieu, chère Présidente, veuillez agréer l’expression de tous les respectueux hom-