Page:Mérimée - Lettres à une autre inconnue, 1875.djvu/79

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à son sujet et quelles fleurs exquises de littérature et d’archéologie il se complaît à répandre tout autour de cette clinique morale ! Mérimée vous intéresse toujours, et, quand, au milieu de son récit, il lui convient d’ouvrir une parenthèse, votre attention redouble, car vous savez d’avance qu’il ne parle point à vide, ayant clarté de tout. Il possède à fond l’antiquité, connaît les langues modernes, le russe même et le polonais et le turc aussi, je suppose ; il est de plus imperturbablement homme du monde : autant de supériorités dans une époque où les habiles en dehors du métier ignorent tout et vivent comme l’ours en suçant leurs pattes.