Page:Méry - Monsieur Auguste, 1867.djvu/138

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


X

Chemin faisant, Octave avait complété l’explication sur le caractère exceptionnel d’Auguste, et le colonel avait promis de se conduire auprès de ce jeune déclassé de la nature, comme si l’insulte de l’allée des tilleuls n’eût jamais existé. — Je puis vous affirmer, colonel, avait dit Octave, qu’il ne fera rien pour vous en faire souvenir.

En passant devant la grille du jardin de Mme de Gérenty, le colonel dit à Octave :

— Voulez-vous venir souhaiter le bonjour à ma belle-sœur ? Proposition qui fut acceptée avec joie ; car, malgré son violent amour pour Louise, Octave voyait toujours une jolie femme avec plaisir. C’est un beau défaut d’artiste.