ma pièce, et un témoignage, dont il n’est pas permis de douter, m’apprend qu’il est étonné qu’on lui ait fait signer l’interdiction d’une pièce où il n’y a pas de quoi fouetter un chat.
Alors le dilemme suivant s’impose : ou le ministre est un inconscient, ce qui est inadmissible étant donné le bon renom qu’il a su acquérir ; ou sa bonne foi a été surprise par Larroumet.
J’aime mieux croire, pour son honneur, que sa bonne foi a été surprise.
Ce qu’il fallait démontrer.
Dans tous les cas, le ministre est un faible, car lorsqu’on a un domestique infidèle on lui fait rendre son tablier, et il a été bien bon de s’exposer pour l’amour de Larroumet aux camouflets qu’il a reçus.
Il n’avait qu’une chose à faire : le jeter à l’eau.
Voici une nouvelle preuve de ce que j’avance.
Le lendemain du jour où parut mon article, je rencontrai un sous-ordre de Larroumet, un qui l’approche de très près, le connaît fort bien et l’estime à sa juste