ABBATIAE SANCTAE-MARiAE DE JOSAPHAT 23
xx solidos, quos eis debebamus, et eisdem monachis XL solidos Andegavenses,
quos eisdem abstull violenter, et iv libras pro debito pétris met
reddendos. Consilio abbatis S. Petri Carnotensis, Guinoni clerico xx solidos.
Pra~ter haec omnia volo et precipio quod pratadeWesmore reddant,ur
absolute hominibus meis, videlicet R.adu[fo de Purnelei, Odoni
de Charneles et Willelmo de Charneles, vel heredibus suis. Et si quid
aliud injuriose hominibus meis vi rapui, mando et suppliciter expostulo
et a fratribus meis obnixe et devote impetrare desidero, et omnibus
amicis et benivolentibus meis ut pro salute anime mee omnibus
jam nominatis satisfacere curent dilig’enter. Dominum etiam Car’ao-tensem
episcopum obnixe deprecor quatinus testamentum meum,
ratum faciat et inconcussum et omnia reddi, absque controversia que
precepi. Hujus donationis mee testes sunt et super hoc fidem suam
dederunt quod pro posse suo te-neri facerent et mvloiatum observari
statutum meum Gervasius de CasteMo cog~natus meus Gacio de
Pissiaco, cognatus meus; Robertus frater suus; Robertus de Fraxinis;
Robertus de Torota; Robertus de Fraxmis; WiUeImus Gazel. Testibus
his: Auhero sacerdote, Rogero de Lime, Reg’inatdo Cholet, Balderico
serviente meo, Petro de Faveriis, Bartholomeo de NulUe, Matheo Gazel,
Garino Gaudin, Hugone de Marigne, Otranno de Boeleio, Petro de
Faveriis, Fulcone Crasso, Roberto de Mousteroet, Dyonisio de Melet~.
Mss. 5418.(Gaign!ères), avec le dessin de trois sceaux en cire blanche 2.
< En 1336, Charles de Valoys, frère du roi, amortit « les quatre-vingts chartées de bois en
foret, qui furent feu Gervaise, sire de Châteauneuf, et soixante autres chartées qui furent de
Garin de Friaize, jadis de Champrond, et les donne et octroie pour le choffage des religieux.
Donné à Verneuil, le 24 février 1336. » (Mss. 9223, n" 78); et en ’î34t (Ibid. n" 79). Le même
reconnaît que les religieux pourront faire dudit bois de chauffage, charbon, lattes, esseules
pour leur proffit en toute manière qui leur plaira. (Esseulé, du latin seindula. « Comme
de quoy l’on couvre les maisons. La Gurne de St Palaye).
Le sceau de Gervais de Château neuf est le plus distinct. C’est un sceau équestre, galopant
à droite, le cavalier vêtu de la cotte de maille, un bouclier gironné avec une bordure de besants
à la main gauche, l’épée haute à la main droite: Légende: -[-. S1GILLUM GERVASII DE
CASTELLO: NOVO. - 2° sceau, également équestre, le cavalier brandissant l’épée porte un
bouclier sans armoiries; légende: S’ ROBERT! DE. N0 TIVICO.