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APPENDICE E

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voire même de simples medjidiés. Il faut par conséquent emporter sa provision de monnaie — et de petite monnaie — d’une ville à l’autre.

Époque du voyage. — On donne comme meilleure époque du voyage au Caucase le mois d’Août pour les parties montagneuses, et pour les itinéraires de plus facile accès les mois de Septembre-Octobre.

Toutefois l’important est de commencer son voyage de façon à éviter autant que possible l’hiver. Cette saison est désagréable sur les hauts plateaux à cause des neiges. Dans les « pays chauds » elle l’est encore davantage à cause des pluies ; de plus les maisons y sont si mal disposées pour l’hiver qu’on y gèle à plaisir.

Hygiène. — Je réduirai la question d’hygiène générale à deux points :

1o Être suffisamment couvert et suffisamment muni de vêtements supplémentaires, pour éviter les refroidissements qui amènent presqu’infailliblement les fièvres. Si l’on couche en plein air, se couvrir soigneusement et protéger en particulier les yeux.

2o Se défier de l’eau partout où l’on ne peut la puiser près de sa source. Il est très utile d’avoir un samovar afin de pouvoir faire du thé. Pour nous, partout où nous nous défiions de l’eau, nous ne prenions pas d’autre boisson que le thé ; au demeurant le thé chaud désaltère, moins agréablement peut-être, mais plus sûrement que l’eau fraîche.

Je m’abstiens de donner d’autres conseils d’hygiène, car dans cette matière le tempérament personnel joue un rôle prépondérant et personne ne doit entreprendre un voyage d’Orient sans se bien connaître.