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VI

un accident


Les excursions devinrent quotidiennes à partir du 1er mars. On était aux derniers jours de l’hiver et l’on se rapprochait du moment où le soleil demeurait sans éclipse au-dessus de l’horizon. Cela facilitait grandement les promenades et accordait aux promeneurs des coups d’œil féeriques sur le paysage désolé, mais grandiose, des environs.

Les alentours du cap Ritter étaient bordés de collines s’élevant en pente douce. De leur sommet, le regard dominait tout le pays, et quand l’atmosphère était claire, c’était là l’un des plus beaux spectacles qu’il fût possible de contempler.

Aussi Isabelle prenait-elle le plus vif plaisir à ces excursions.