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Page:Macé - Les vertus du républicain, 1848.djvu/37

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vii.

LA MODÉRATION.


Sainte modération aux jours de colère on t’avait flétrie du nom repoussant de modérantisme. Viens sans crainte présider aux débats fraternels qui vont s’ouvrir. Il n’y a rien qui puisse t’effaroucher dans ce concert touchant de bouches amies, qui appellent de toutes parts la concorde et la paix. Les notes discordantes, s’il y en a, n’arriveront pas jusqu’à toi ; elles se perdront en route, dans les harmonies gigantesques de la voix commune.

La modération n’est pas le juste milieu. Le juste milieu entre le vrai et le faux, entre le juste et l’injuste, il ne faut pas y penser.