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Page:Macé - Morale en action, 1865.djvu/46

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« Monsieur le Préfet, il vient de se former une Société de bienfaisance pour la fondation des Bibliothèques communales. Cette Société mérite toute la sympathie du gouvernement ; la généreuse pensée de doter d’une bibliothèque toutes les communes de France a droit à tous les encouragements de l’autorité supérieure. Je vous verrai donc avec plaisir, Monsieur le Préfet, aider, autant qu’il peut dépendre de vous, au succès de cette Société, en faisant connaître à vos administrés son existence, son organisation, la haute utilité de son but, et en invitant tous les fonctionnaires avec lesquels vous êtes en correspondance administrative, à lui prêter le plus actif concours. »

On y trouve la signature du nonce du Pape, Monseigneur Fornari, avec celles de cinq prélats et d’une centaine de personnages importants de toute espèce au bas de cette ligne :

La fondation des Bibliothèques communales est une œuvre de bienfaisance et d’utilité publique,
et le cardinal-évêque d’Arras, La Tour d’Auvergne Lauraguais, y écrit à la date du 29 avril 1850 :

« Ami naturel de tout ce qui peut contribuer à améliorer notre pauvre société, et appui par devoir des moyens qui paraissent propres à atteindre le but, je souscris à l’œuvre des bibliothèques communales ; ma souscription ne suffit pas, il faudrait que je pusse en obtenir dans le diocèse ; j’aurais besoin que vous eussiez l’obligeance de me faire remettre soixante prospectus pour les distribuer à mes curés. »

Enfin une liste imposante de dames patronesses, portant 112 noms choisis dans le plus grand monde de