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Page:Macé - Morale en action, 1865.djvu/53

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Il y a quelques jours à peine que les journaux de Paris ont répandu dans les autres départements la nouvelle de ce qui s’était fait dans le Haut-Rhin, et déjà du Rhône, du Gers, de la Nièvre, de l’Yonne, de la Haute-Marne, de Seine-et-Marne l’on a écrit pour demander à la Société ses statuts. Ils avaient trouvé déjà des hommes disposés à les mettre en circulation à Marseille, à Toulon, dans Seine-et-Oise, dans l’arrondissement de Saint-Denis. Le jour de la première réunion de la Société, le 29 novembre, on les lui a présentés, revenant des Vosges, dans une brochure signée : Vacca, où ils sont proposés à une future Société des Bibliothèques communales de l’arrondissement de Remiremont, et M. Bretegnier, venu tout exprès du Doubs pour assister à la réunion, y a déclaré son intention de les faire adopter par une association qu’il veut organiser dans l’arrondissement de Montbéliard. Enfin, pour rentrer chez nous, M. Schnéegans, que le Courrier du Bas-Rhin avait envoyé à Colmar, pour être l’historien de la modeste solennité de notre inauguration, à peine de retour à Strasbourg a commencé à recruter des adhérents pour une association semblable à la nôtre. Là l’opinion était avertie, et l’on n’attendait qu’un signal. L’initiative de M. Schnéegans sera couronnée, on peut le prédire d’avance, d’un prompt et plein succès.

Voici ces statuts dont les dispositions principales permettent à tous les hommes de bonne volonté, quelle que soit du reste leur manière de voir sur les questions qui nous divisent, de se donner fraternellement la main pour travailler de concert à un progrès dont nous sentons tous le besoin.