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Page:Macé - Morale en action, 1865.djvu/68

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M. Jean Dollfus, président de la Société :

Messieurs,

Notre association, dont la mission est de chercher à développer dans ce département l’institution des Bibliothèques communales et populaires, se réunit aujourd’hui pour la première fois en séance annuelle. Notre œuvre, toute récente encore, a cependant pu arriver déjà à la création d’un grand nombre de Bibliothèques nouvelles. Le rapport de notre secrétaire, l’honorable professeur de Beblenheim, qui a si puissamment aidé à la création de notre Société, vous fera connaître ce que nous avons fait de progrès, et tout ce que nous sommes en droit d’attendre de l’avenir.

Avec le besoin de s’instruire, si général aujourd’hui, surtout dans notre vieille Alsace, où, mieux qu’ailleurs en France, nous pouvons apprécier les avantages de l’instruction, par ce qui se fait en Suisse et en Allemagne, nous arriverons facilement à propager le goût de la lecture, si nous persévérons tous dans les efforts que nous avons déjà faits.

Lorsque vous aurez entendu le rapport de M. Macé, et celui de notre trésorier sur la situation financière de la Société, nous décernerons les récompenses méritées par nos bibliothécaires qui se sont montrés les plus zélés.

Notre cher collègue, M. Jules Simon, le grand philanthrope, toujours là où il y a du bien à faire, des services à rendre à l’humanité, a bien voulu assister à notre réunion. Il vous dira, mieux qu’aucun de nous ne pourrait le faire, tous les bienfaits qui résultent de la propagation de l’instruction.