charabia, le sourd-muet, le limousin, le gascon, et même l’argot, qui est sa langue maternelle, car sa noble famille est originaire de la Butte-aux-Cailles.
Mesdames et messieurs, le seigneur Colibri va vous chanter d’une voix mélodieuse un des airs nationaux qu’il a rapportés de Turquie, en s’accompagnant sur la guitare. Allons, monsieur Colibri, travaillez !
Chafouïa, chafouïa,
Tsi, tsi, tsi, Isi,
Chafouïa, chafouïa !
Macoco, boum ! boum !
Kilchaka flemar
Barba slandachar
Boum Victor Hugo !
Maintenant, monsieur Colibri va vous faire entendre une romance où la mélancolie se confond avec une douce tristesse.
Je suis la délaissée
Qui pleure nuit et jour
Celui qui m’a trompée.
C’est mon premier amour !
Ce motif est si touchant qu’il pleure.
Tenez, pauvre Colibri, séchez vos larmes avec ce mouchoir !
Le seigneur Colibri va aussi danser le pas tartare en s’accompagnant avec la guitare (tiens, ça rime !).
Allons, dansez, monsieur Colibri.