Page:Mac-Nab - Poèmes mobiles, 1890.djvu/97

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Eh bien, je dirai que tu pinces les oreilles du chat pour le faire crier…

Je dirai que tu mets le doigt dans le pot de confitures !…

Et ce beau vase que tu as cassé hier !

Tu as dit que c’était ta bonne ; menteuse, va ! à ton âge !… On le saura.

On saura aussi que tu tires la langue à ton maître d’écriture, et que tu as pris le ballon de ton cousin Gustave, voleuse !

Tu ne veux pas m’entendre ?

C’est bien !

Je redemanderai à retourner au Paradis des Enfants, où j’étais si bien, et où je regardais passer les belles dames, les beaux messieurs et les petits enfants qui disaient en me voyant :

« Oh ! la belle poupée ! mon Dieu ! la belle poupée !… »