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LXXXIII
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Cotrim m’arracha à ces agréables pensées en m’emmenant dans l’embrasure de la fenêtre. « Voulez-vous un conseil ? me dit-il, n’entreprenez pas ce voyage : ce serait insensé et périlleux.
— Pourquoi ?
— Ne faites pas l’ignorant. Ce serait dangereux, fort dangereux. Ici, dans la capitale, une intrigue comme la vôtre disparaît dans la multitude des intérêts et des gens. Mais en province, le cas est autre. Quand il s’agit de personnages politiques, il se complique encore. Les journaux de l’opposition s’empareront de l’aventure, dès qu’ils en auront vent ; on en fera des