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Page:Machado de Assis - Mémoires posthumes de Bras Cubas.djvu/376

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CVIII

Où l’on ne comprend plus bien


Et voici le drame, la pointe de drame shakespearien. Ce bout de papier griffonné, chiffonné, est un document d’analyse, d’une analyse que je ne ferai ni dans ce chapitre, ni dans le suivant, ni peut-être dans tout le reste du livre. J’enlèverais sans doute ainsi au lecteur le plaisir de noter la froideur, la perspicacité et le courage qui se révèlent dans ces lignes tracées à la hâte, et de lire au travers la tempête et la fureur dissimulées, le désespoir qui se contraint et qui médite, l’ignorance de la solution finale dans la boue, dans le sang ou dans les larmes.

Quant à moi, si je vous disais que je relus le billet trois ou quatre fois ce jour-là, vous me