Page:Machado de Assis - Quelques contes.djvu/330

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tronçons et rien de plus. De nouveau le cœur se montrait rétif, et ne poussait pas plus vite que de coutume le sang dans les artères. Il manquait à la rêveuse le contact de l’autre. Et elle demeurait pourtant en face de la nuit, semblable à toutes les autres nuits, et qui n’avait plus rien de commun avec celles du temps de la Stoltz et du marquis de Parana. Et pendant ce temps-là, les négresses, qui racontaient des histoires pour échapper au sommeil, se disaient l’une à l’autre avec impatience :

— Mon Dieu ! comme la vieille dame se couche tard, ce soir.