Page:Machaut - Œuvres, éd. Hœpffner, I.djvu/312

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2l6 LE JUGEMENT DOU ROY DE NAVARRE

Jamais n'i beust ne menjast, Eins est certein qu'il enrajast, Si qu'il le laissoient de plain

23oo A son voloir aler a plain. Mais il ne faisoit a nelui Nul mal, fors seulement a lui. En ce point fu vint ans tous plains ;

2 3o4 S'estoit moult regretez et plains De la gent qui le congnoissoient Dont li pluseur forment plouroient. Si fu bien mis de haut au bas.

23o8 Se n'afferroit pas grans debas A jugier vérité certeinne. Qu'il ot de grieté et de peinne Plus que cent dames n'averoient

23 12 Qui leurs amans mourir verroient. Quant il vous plaist, si resgardez, Et de mesjugier vous gardez ! »

FOY.

Adont s'est Foy en piez drecie 23 1 6 Comme sage et bien adrecie

De droit, de coustume et d'usage ;

S'a dit : <( Guillaume, le musage

Avez bien paie ci endroit, 2320 Par dehors la voie de droit,

Au mains en aucune partie.

S'en vorray faire départie,

C'est assavoir, devision

��2297 E ne me m. — 2298 M certains — 2299 D Si que; E laissierent — 23oo D valoir — 23o3 D tout — 2304 3/ regrette — 23o6 FE pluseurs; D plusieurs — 2807 B Ce ; DE du haut — 23o8 BDE gens debas — 2309 D De — 2810 Z) Qui; M giette — 23 12 E Quil; ME leur; MDE amis — 23 1 3 E Quant vous plaira — 2814 D de menseigner; E du mesagier — 23 16 DE uisee — 2321 D Amours — 2822 D verray — 2323 DE diuision.

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