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Page:Machiavel commenté par Napoléon Buonaparte.djvu/365

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{{colD|quelle fidélité imperturbable, avec quelle piété, avec quelles larmes il serait accueilli et suivi ! Eh ! quelles portes lui pourrait-on fermer ? Quels peuples pourraient lui refuser l’obéissance ? Quelles jalousies sauraient s’élever contre lui ? Quel serait celui des Italiens qui pourrait ne pas le révérer comme son Prince, tant cette domination barbare de l’étranger est dégoûtante pour chacun d’eux (1) (1) J’ai vu toutes ces prédictions vérifiées en ma faveur. Tout, jusqu’à la ville éternelle, se glorifie d’être sons mon empire. R. I. ? Que votre illustre maison embrasse le projet de leur délivrance avec tout le courage et toute la confiance qu’inspirent les entreprises légitimes ; enfin, que sous votre bannière notre patrie s’ennoblisse(2)(2) Elle le sera davantage encore, si elle peut l’être sans danger pour moi. R. I., et que sous vos auspices se vérifie enfin cette prédiction de Pétrarque :

La valeur prendra les armes contre la fureur ; et le combat ne sera pas long, parce que l’antique bravoure n’est point encore éteinte dans le cœur des Italiens (3) (3) Elle revit presque entièrement, grâce à moi ; mais gardons-nous bien de les laisser réunir en un seul corps de nation, a moins que je ne veuille écraser la France, l’Allemagne, l’Europe entière. R. I..

fin du livre du Prince.