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CHRIST NOTRE BERGER.


Il est toujours doux et édifiant pour l’âme de considérer le Seigneur Jésus dans son caractère de Berger, quel que soit l’aspect sous lequel on l’envisage dans ce caractère : soit comme « le bon Berger, » donnant sa vie pour ses brebis ; soit comme « le grand Berger » sorti du tombeau et ayant, par la puissance de sa force, arraché à la mort son terrible aiguillon et au sépulcre sa victoire ; soit enfin comme « le souverain Berger » lorsque, entouré de tous ses bergers subordonnés qui, par amour pour son adorable personne et par la grâce de son Esprit, auront gardé et surveillé le troupeau, il ceindra le front de chacun d’eux de la couronne de gloire. En effet, il y a, dans ce caractère de Berger que prend notre Seigneur, quelque chose de particulièrement convenable à notre condition présente. Par grâce nous avons été faits « le peuple qu’il paît, les brebis que sa main conduit ; » or comme tels, c’est d’un berger que nous avons spécialement besoin. En tant que pécheurs perdus et condamnés, il nous faut en Jésus « l’Agneau de Dieu, » dont le sang expiatoire ôte le péché et satisfait à tous nos besoins. Comme adorateurs, nous avons en Lui notre « grand Souverain Sacrificateur, » dont les vêtements, image de ses divers attributs rappellent à nos âmes, d’une manière bénie, avec quelle puissante efficace il remplit cet office. Comme disciples, nous le trouvons dans son caractère de docteur, « en qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance. » Mais