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Page:Mackintosh - L’Assemblée de Dieu - 1862.djvu/12

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entière, « tout le corps, » selon l’expression d’Éph. IV, 16 et de Coloss. II, 19. La Parole fait bien mention de plusieurs rassemblements, de plusieurs assemblées, « l’assemblée de Dieu qui est à Corinthe, » « l’assemblée des Thessaloniciens, » « les assemblées de Galatie, » « l’assemblée qui est dans la maison » (1 Cor. I, 2 ; 2 Cor. I, 1 ; 1 Thess. I, 1 ; 2 Thess. I, 1 ; Gal. I. 2 ; Philém. 2) ; car le corps peut se rassembler en divers lieux ; mais jamais il n’est parlé de plusieurs corps, ou il n’est supposé qu’il puisse y en avoir plusieurs. Une assemblée particulière ou locale, ou une confédération d’assemblées comprenant une partie des chrétiens seulement, ne sont pas le corps. Celui-ci se compose toujours de tous les membres, quels qu’ils soient, réunis ou non en assemblées ; et si Paul, après avoir exposé aux chrétiens à Corinthe, avec tous ceux qui, en quel que lieu que ce soit, invoquent le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, s’adresse à eux en leur disant : « Or vous êtes le corps de Christ, et ses membres chacun en particulier » (1 Cor. XII, 27), il est facile de se convaincre que l’apôtre avait réellement en vue « tout le corps. » Les chrétiens de la localité, rassemblés sur le pied de l’unité du corps, étaient, pour autant dans ce lieu-là, la réalisation et l’expression de cette grande unité universelle, dont ils étaient les membres, chacun en particulier, mais qu’ils ne constituaient pas à eux seuls. Ils étaient membres du corps, du seul corps, et non pas de telle ou telle assemblée à Corinthe ou ailleurs, ou de telle confédération plus vaste, mais n’embrassant pas tout le corps : ils étaient membres du corps et de rien autre. C’est de cette seule et même unité de tout le corps, et non pas de l’Assemblée qui était à