Page:Madeleine - L’Idylle éternelle, 1884.djvu/112

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Et l’on entendra la chanson,
La douce chanson idyllique,
Vibrer avec un grand frisson
Dans toute âme mélancolique.




Se laisser prendre au charme exquis
D’une lèvre où l’on voudrait lire,
Se savoir tout entier conquis
Dès l’instant qu’on la voit sourire ;

Avoir l’indicible ferveur
Des longues nuits où l’on médite,
Heureux ou triste, et très rêveur,
Sur la parole qu’elle a dite ;