Page:Madeleine - L’Idylle éternelle, 1884.djvu/132

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

 
Sur le pavé de marbre on voit les promenades
Lentes se dérouler des graves Bacheliers,
Capucins, Sénateurs, Marchands et Chevaliers,
Et la nuit on entend de vagues sérénades.

Des Orateurs sous les Portiques. Mais le soir
Tombe : on va sur des bancs de cipolin s’asseoir
Et l’on entend le grand poète sonnettiste.

Puis passe avec sa cour aux pourpoints bleus et verts
La grande Impéria, la courtisane artiste,
Qui s’arrête un moment pour écouter des vers.