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II


les chats


À Léon Valade


Toi que comprennent bien les chats silencieux,
Tu te pâmes, mignonne, à perdre tes mains fines
Dans la riche toison de ces bêtes divines,
À plonger longuement tes regards dans leurs yeux.

Au fond de leurs yeux verts, livre mystérieux,
Tu déchiffres ton rêve, et ces âmes félines
Reflètent, n’est-ce pas, les visions câlines
Que ton inquiétude évoque en d’autres cieux.