Page:Madeleine - L’Idylle éternelle, 1884.djvu/173

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


POUR UNE


Cher ange, mon rêve lassé
Veut se noyer parmi les ondes
De tes pesantes tresses blondes
Où Jadis persiste enlacé.
 
Que les souffrances du passé
Jettent en nous, comme des sondes
Qui tombent dans les mers profondes,
Leur émoi que rien n’a chassé !