Page:Madeleine - L’Idylle éternelle, 1884.djvu/45

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Et parfois émue, écoulant
Les strophes nouvelles écloses,
Vous vous arrêtiez un instant
Pour songer à toutes ces choses.
 
Notre flamme vous ravissait
Et vous vous étonniez d’entendre
Le vers nombreux qui bruissait
Triste ou joyeux, superbe ou tendre ;

Vous admiriez naïvement
Le poète dans le poème,
— Et c’est peut-être à ce moment
Qu’il eût fallu dire : Je t’aime !