Page:Madeleine - L’Idylle éternelle, 1884.djvu/50

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Les jolis bras blancs !
Au bord de la manche
On devine un peu des contours troublants
Et l’on voit un peu de la peau si blanche.
On les mangerait,
les jolis bras blancs !

Oh ! le joli cou.
Des lignes exquises !
Comme c’est tentant : on ne sait jusqu’où
Il ferait aller nos âmes conquises
Par cette promesse.
Oh ! le joli cou.

Oh ! les grands yeux noirs.
Leur regard me plonge
Dans l’extase, ou dans de grands désespoirs….
Est-ce un aveu tendre ou bien un mensonge
Qu’il faut qu’on y lise ?
Oh ! les grands yeux noirs.