Page:Madeleine - L’Idylle éternelle, 1884.djvu/56

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POUR UNE AUTRE


Oh ! ces yeux, terribles charmeurs
Dont l’abîme obscur m’épouvante,
Qui me font vivre et dont je meurs !
 
Clarté noire, candeur savante !
Menace de cieux inédits,
De l’enfer promesse vivante !

Sont-ils les phares des maudits ?
Ou les belles lampes des anges
Dans les blancheurs du Paradis ?