Page:Madeleine - L’Idylle éternelle, 1884.djvu/57

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Faut-il qu’on chante leurs louanges,
Ou qu’on les maudisse, ces yeux
Si redoutables sous leurs franges ?
 
Parfois ils semblent, radieux,
Des étoiles inaccessibles
À nos désirs audacieux ;
 
Et parfois, flèches invincibles
Aux pointes lourdes de poison,
Ils prennent tous les cœurs pour cibles.

Qu’ils me donnent un grand frisson.
Ou fassent chanter en mon âme
Une très perverse chanson,

J’ai peur des yeux de cette femme.