Page:Madeleine - L’Idylle éternelle, 1884.djvu/60

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À
la mieux aimée


Quand je tiens dans mes bras votre petite sœur,
Et que sa tête rose
Avec un abandon qui n’est pas sans douceur
Tout contre moi se pose,
 
Vous riez. Mais, un soir, si le besoin, soudain
Vous prenait d’être aimée,
Si vous veniez à moi dans le fond du jardin
Souriante et charmée,