Page:Madeleine - L’Idylle éternelle, 1884.djvu/61

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Chère, je vous prendrais comme un petit enfant
Sur mes genoux assise ;
Vos deux bras me feraient un collier triomphant
D’une douceur exquise ;

Noyé dans vos cheveux, paradis amoureux
Où mon baiser se joue,
Je poserai : mon front, ô cher bébé peureux,
Le long de votre joue ;

Et je te bercerais en te disant tout bas
Des choses très anciennes,
Ces chansons de l’amour que surent, n’est-ce pas,
Tant de musiciennes.