Page:Madeleine - L’Idylle éternelle, 1884.djvu/69

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RENOUVEAU


Ô doux Printemps, aube embaumée,
Sous tes lilas en floraison
Me caches-tu la bien aimée ?
 
Une langoureuse chanson
Volera-t-elle sur mes lèvres
Où tremblote un vague frisson ?
 
Vous sentirai-je, exquises fièvres ?
Les désirs fous reviendront-ils,
Bondissant ainsi que des chèvres ?