Page:Madeleine - L’Idylle éternelle, 1884.djvu/70

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Le charme indécis des Avrils
Me rendra-t-il mes rêves roses
Plus délicats et plus subtils ?

Et, dans le grand réveil des choses,
Ouvrirai-je, enfin réveillé,
Mes paupières trop longtemps closes ?

Ou, du Printemps ensoleillé
Craignant les tendresses tfôp fortes,
Resterai-je, seul, défeuillé,

Comme un vieil arbre aux branches mortes ?