Page:Madeleine - L’Idylle éternelle, 1884.djvu/83

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Tes seins blancs sont meilleurs à ma bouche gourmande
Que les fraises des bois ;
Ma faim les veut toujours, et ma soif redemande
Le doux vin que j’y bois.
Tes cheveux parfumés sont la mer attiédie
 Où mon rêve est bercé.
Ils tombent lourdement sur ta hanche arrondie
Et ton sein oppressé.
Tes lèvres sont la coupe ardente et savoureuse
Que rien ne peut tarir,