Page:Madeleine - L’Idylle éternelle, 1884.djvu/99

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III


 
Le vieux soleil découragé
A perdu ses ardeurs bénies
Et l’air s’est de neige chargé.
 
Les feuilles sont partout jaunies
Et, le soir, les soleils couchants
Ont des tristesses infinies.
 
Les bois, les plaines et les champs
Se revêtent d’un manteau sombre,
Et sont pleins de détails touchants.