Page:Madeleine - Quelques poëtes français des XVIe et XVIIe siècles à Fontainebleau, 1900.djvu/162

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 138 —

et d’Artémise, Monime et Zénobie, à Anne d’Autriche.


En tête de l’Hydre deffaite, il y a cette note, pour laquelle l’Imprimeur semble tout heureux de rencontrer une page « vuide : — … la Pièce suivante et quelques autres de mesme sujet, parurent sous le tiltre de Triomphes de Louys le Juste… L’Autheur… avoit résolu de les supprimer. Mais ses Amis s’y estant opposez, et luy ayant demandé leur grâce, il la leur a accordée, à condition qu’il lui seroit permis de les corriger. Il Ta fait si rigoureusement, et avec tant de sévérité, que la correction se peut véritablement dire une suppression : et la façon de tout l’Ouvrage est si différente en quelques endroits, qu’il n’est quasi plus reconnoissable… »


Et cela n’est que trop vrai, — ce regret n’est formulé que parce que, du coup, le souvenir même de Fontainebleau va être éliminé, et notre Nymphe, renvoyée à ses grottes obscures et dépossédée de son nom, contre toute espèce de droit, — car Les Nymphes des Eaux se trouvent réduites à trois élégies par la fusion des deux pre-