Page:Madeleine de Scudéry - Clélie, histoire romaine - Volume 01.pdf/625

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blement de Terre, fut vn iour bien malheureux pour Aronce : puis qu’il fut ſeparé de Clelie par vn Tourbillon de Flames enſoufrée, iuſtement comme il aperçeut ſon Riual qu’il croyoit vn moment auparauant eſtre à Capouë. Mais enfin Madame, pour acheuer ſon malheur, la Fortune ietta Clelie entre les bras de ce Riual, ſans qu’il ait encore pû ſçauoir, ny ce qui auoit amené Horace en ce lieu là, ny comment Clelie fut en ſa puiſſance : & tout ce que ie ſçay, c’eſt qu’Aronce ne la vit plus ; que quand ce grand deſordre fut paſſé, il creût qu’elle eſtoit morte ; qu’il retourna à Capouë, auec ceux qui eſtoient eſchappez d’vn ſi grand danger ; que ie ne m’affligeay pas