Aller au contenu

Page:Madeleine de Scudéry - Clélie, histoire romaine - Volume 02.pdf/790

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

helas, adiouſtoit-il, quand ie m’enfuiray, quand ie me cacheray, que pourray-ie faire ny pour Clelie ny pour moy-meſme ? ie ne pourray aller à Rome pour taſcher de deliurer Clelie ; ie ne pourray aller au Camp pour faire perir Tarquin s’il la vouloit faire perir : & de quelque coſté que ie conſidere la choſe, ie ne voy que malheurs ineuitables. Comme Aronce diſoit cela, & qu’Amilcar alloit luy reſpondre, ils ſe trouuerent en vn endroit du Bois où diuerſes routes ſe croiſoient : ſi bien que Sextus tournant alors la teſte, fit ſigne à Aronce qu’il faloit que ce fuſt en ce lieu-là qu’il ſe ſeparaſt de luy : n’y en ayant plus d’autre où il le pûſt faire commodément. Mais ce qui ſembla luy deuoir faire prendre plus promptement ſa reſolution, fut ce qui le rendit plus irreſolu : ne pouuant s’imaginer que Sextus pûſt auoir