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PRÉFACE

L’aimable accueil que les lecteurs ont bien voulu faire à nos précédents volumes sur la CHINE nous a engagé à présenter une seconde édition complètement remaniée. Le texte a tenu compte du développement économique qu’a pris la Chine dans ces dernières années et des facilités qu’offrent les nouvelles voies ferrées de visiter ses sites et ses monuments remarquables. Nous avons délaissé les régions trop excentriques, dépourvues de voies de communication, pour étendre nos descriptions aux points intéressants, rendus accessibles par les voies d’eau et les lignes de navigation et par les chemins de fer. Ces itinéraires sont placés par provinces et celles-ci sont groupées par régions.

La Corée, devenue une possession japonaise, est aujourd’hui plus fréquentée ; on la traverse pour gagner le Japon. M. Courant, professeur de chinois à l’Université de Lyon, qui avait écrit la notice si remarquée de la Corée dans notre première édition, a tenu à revoir son travail pour donner aux voyageurs des renseignements historiques et géographiques plus complets tirés directement de sources coréennes, entre autres des Sam kouk sà keui, Korye sà, Tong kouk moun hen pi ko, trois ouvrages historiques, et Tong kouk ye ti seung ram, grande géographie officielle.

Ces pays d’Extrême-Orient offrent aux géographes, aux ethnographes, aux naturalistes de curieux sujets d’étude, aux archéologues, aux artistes une floraison de monuments anciens récemment reconnus, aux touristes une grande variété de paysages. Le rail, qui se développe chaque jour, rapproche les beautés naturelles, les sites historiques ou religieux, les gisements miniers ; il dépasse le fleuve Bleu et transportera demain par le a transchinois » le voyageur de Mantchourie et de Pékin à l’opposé de l’empire, à la grouillante cité de Canton et au vaste emporium de Hong-kong.

Pour assurer l’exactitude et la précision des renseignements, nous avons parcouru à plusieurs reprises les principaux itinéraires ; pour les autres, nous avons eu la collaboration de résidents