Page:Madrolle - Chine du Nord et vallée du Fleuve Bleu, Corée, 2e édition, 1911.pdf/6

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

en Asie, parmi lesquels nous citerons MM. Biès, Mignon qui ont réuni sur leurs résidences des renseignements précieux.

M. Ed. Chavannes, membre de l’Institut, revenu d’un voyage en Chine, nous conduit à la montagne sainte du T’ai-chan, aux grottes bouddhiques de Long-men et au pèlerinage de Wou-t’ai-chan.

M. A. Vissière, professeur à l’École des Langues orientales, a bien voulu revoir nos notes, continuer pour nous ses traductions du Ta Ts’ing yi t’ong tche « Description générale de l’Empire chinois » et donner des notices historiques inédites d’un grand intérêt.

À tous nos collaborateurs, nous adressons un très vif remerciement pour le concours précieux qu’ils ont bien voulu nous donner.

Les cartes et les plans ont été l’objet de soins tout particuliers et, en raison des matériaux souvent très insuffisants, leur composition a présenté de grandes difficultés.

La langue chinoise, que nous avons adoptée dans nos travaux, est celle du parler de Pékin ; sa transcription a été fixée, en 1901, par le ministre des affaires étrangères de France et est adoptée depuis dans les écoles officielles.

Les touristes, circulant en plus grand nombre chaque année, ont provoqué la construction d’hôtels d’un confort très moderne et déjà, dans les villes très fréquentées, quelques « Palaces » se sont élevés rendant le séjour très agréable. Ces établissements sont sujets à de rapides changements ; quant à leurs prix, ils sont variables par suite du cours inconstant du change de la monnaie locale d’argent.

Plusieurs personnes se sont empressées de nous communiquer leurs notes de voyage, nous avons tenu compte de ces renseignements et nous prions les amis de nos guides de continuer ce bienveillant concours en adressant leurs communications à l’auteur par l’intermédiaire de la librairie Hachette.