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Page:Maeterlinck - Berniquel.djvu/8

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BERNIQUEL. — Qui ?…

TITIA. — Ton ami Gérard Baudricourt.

BERNIQUEL, vivement, avec une certaine satisfaction. — Il est donc cocu ?…

TITIA. — Comment, tu ne savais pas ?…

BERNIQUEL. — Mais non, je n’aurais jamais cru… Ah ! ça, par exemple, c’est assez drôle !… Ce bon Gérard !… Tu es sûre ?…

TITIA. — Mais tout le monde le sait.

BERNIQUEL. — Je croyais que c’était un ménage modèle…

TITIA. — Ce n’est pas une raison… Eh bien ! quand il a su que Jacqueline le trompait avec André…

BERNIQUEL. — André Vercors ?…

TITIA. — Naturellement… Eh bien ! il n’a pas fait d’esclandre, il n’en a rien dit à personne…

BERNIQUEL. — Oui, mais tout le monde l’a su…

TITIA. — Ce n’est pas la même chose…

BERNIQUEL. — Mais tu viens de me dire que tout le monde le sait…

TITIA. — Et je viens te redire que ce n’est pas la même chose quand il n’y a pas d’éclat… Ainsi quand Augustin…

BERNIQUEL. — Quel Augustin ?…