TITIA. — Ton ami Augustin Roquevaire…
BERNIQUEL, presque enthousiaste. — Comment, lui aussi ?… Ah ! celle-là, par exemple !… Il a dû faire une tête, lui qui est si sérieux !… Mais alors tous mes amis le sont ?…
TITIA. — Tu n’es donc au courant de rien ?…
BERNIQUEL. — Mais c’est toi qui ne me tenais pas au courant…
TITIA. — Tu n’avais pas l’air de t’y intéresser…
BERNIQUEL. — Je ne m’y intéressais pas parce que je croyais que ça ne m’intéressait pas encore ; mais maintenant…
TITIA. — Tu devrais prendre exemple sur eux et faire ce qu’ils ont fait…
BERNIQUEL. — Qu’ont-ils fait ?…
TITIA. — Rien du tout.
BERNIQUEL. — Et c’est ça que tu veux que je fasse ?…
TITIA. — Je veux surtout que tu comprennes.
BERNIQUEL. — Mais je comprends très bien ; je ne comprends que trop… Je suis cocu, voilà, c’est tout et c’est assez…
TITIA. — Mais non, mais non, il ne s’agit pas de ça…