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que la Caisse d’économie Notre-Dame et le Bon-Pasteur, de Québec, vivent de leur vie propre et font un bien incalculable à la population de Québec et des environs.

« Je ne saurais taire l’existence, à Québec même, de dix Conférences composées exclusivement de jeunes gens, sur un total de trente-huit Conférences. L’Université, le Petit Séminaire, un groupe d’anciens étudiants de l’Université, les Unions du Patronage, un groupe d’anciens des Unions, et les jeunes Congréganistes de la Haute-Ville, de Saint-Jean-Baptiste et de Saint-Sauveur, constituent l’effectif de ces dix Conférences, qui sont la joie et la consolation des aînés. »


DÉPART DU DOCTEUR PAINCHAUD POUR LES MISSIONS


Ce n’était pas assez pour le docteur Painchaud d’avoir allumé le feu de la charité dans sa ville natale en fondant les Conférences de Saint-Vincent de Paul. Sa soif d’apostolat n’était pas satisfaite ; il se donna tout entier aux missions de Vancouver qui venaient d’être confiées à Mgr  Demers. « M. Painchaud avait fait vœu, en 1845, pendant qu’il était à Paris, de se dévouer pour les missions, s’il parvenait à marcher sans trop de difficulté. En 1849, il éprouva assez de mieux et faisant connaissance de Mgr  Demers, sacré premier évêque de Vancouver, le 30 novembre 1847, il s’offrit à lui pour aller aider les missionnaires comme médecin et catéchiste.[1] »

En quittant la maison paternelle, le docteur Painchaud déclara formellement qu’il laissait tout son héritage à l’évêque de Vancouver. « Un fait saillant, suivant moi, dit M. l’abbé Edmond Langevin, dans une lettre à Mgr  Têtu, dans la courte existence de Joseph Painchaud, c’est le don qu’il fit de tout son patrimoine aux missions desservies par Mgr  Demers. »

Voici en quels termes touchants M. Painchaud fit ses adieux aux confrères des Conférences de Québec :

  1. Mgr  Têtu