Page:Magre – Conseils à un jeune homme pauvre qui vient faire de la littérature à Paris, 1908.djvu/53

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En lisant le journal, un samedi, tu découvriras que la vie est riche et qu’elle s’offre à toi dans son infinie variété.

Petites annonces du journal, vous êtes le paradis des espérances ! Après t’être émerveillé de l’extraordinaire prospérité du commerce des vieux dentiers, tu liras avec allégresse l’offre d’un monsieur qui offre à n’importe qui de prêter n’importe quelle somme d’argent.

Paris est plein de philanthropes qui ne demandent pas mieux que de favoriser de jeunes écrivains comme moi, te diras-tu. Le tout est d’être en relation avec eux ; le journal est pour cela un commode intermédiaire.

Ce philanthrope habite très loin, dans un faubourg.