Page:Magu - Poésies, 1845.djvu/11

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Le plus naïf et le plus aimable de ces poëtes nouvellement éclos au sein du peuple, dont nous avons déjà plus d’une fois signalé l’avénement, c’est le bonhomme Magu. Artisan rustique né au village, sachant à peine lire, il précéda de beaucoup d’années Beuzeville et Lebreton, Poncy, Savinien Lapointe, et même, je crois, Durand, qui est de plusieurs années plus jeune que lui. Magu, tout jeune garçon, amoureux de sa cousine, qui est aujourd’hui la mère Magu aux quatorze enfants, rimait avant que l’on songeât à la nombreuse postérité