Page:Maillet - Telliamed, 1755, tome I.djvu/108

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elle pas infiniment indigne d’un Être souverainement parfait ? Peut-on mieux honorer cette Intelligence suprême, qu’en la dégageant de l’asservissement où ces idées basses & rampantes semblent la réduire ?

Si cependant il restoit encore quelque scrupule sur ces matières, permis à chacun de ne regarder ce que Telliamed en a écrit que comme un jeu d’esprit fondé sur des conjectures, sur quelques phénomènes, ou sur des conséquences fort éloignées de la solidité des preuves qu’il rapporte de la diminution de la mer. La protestation qu’il fait en plus d’un endroit de ne prendre aucun parti dans ces différends, & de ne soutenir son sentiment que comme une pure hypothèse, ne laisse aucun lieu de douter de la droiture de ses intentions, & du peu de disposition où il a été de s’ériger en dogmatiste. On doit donc lire ses deux derniers