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rétiques[1], quoiqu’un Auteur du quatrième siècle la mette au nombre des Hérésies[2], elle a été soutenue, dumoins comme une possibilité[3], dans un Ouvrage composé exprès contre les Payens par un des plus anciens & des plus respectables Peres de l’Eglise.

On peut dire la même chose de l’éternité future de notre Globe, ou plutôt de tout cet Univers. Il est constant que l’Ecriture qui nous apprend que ce monde doit finir un jour, ne nous enseigne nulle part

  1. S. Irénée l’attribue aux Valentiniens, Adv. Hæres. lib. 2.
  2. Philastre, Evêque de Bresce, Hæres. 65. Tom. II. Bibl. P. P.
  3. Nec enim quia unus est creator, idcirco unus est mundus ; poterat enim Deus & alios mundos facere. Athan. contra Gentes.