Page:Maillet - Telliamed, 1755, tome II.djvu/356

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de haut, & que c’est une race des Nomades Ethyopiens qu’on nomme Goths, lesquels se tiennent le long du fleuve Astapus[1], du côté de bise ou de septentrion.

Liv. 9. c. 3. Les Capitaines de l’armée de mer d’Alexandre le Grand disoient outre avoir vû sortir de la mer certains animaux comme moutons, qui venoient paître en terre & mangeoient les racines des herbes, & puis retournoient en la mer ; & qu’il y en avoit d’autres qui se paissoient parmi les bleds, qui avoient les têtes, les uns comme chevaux, les autres comme ânes, & les autres comme toreaux[2].

Liv. 9. c. 5. Du regne de l’Empereur Tiberius, ceux de Lisbonne lui envoyerent des Ambassadeurs exprès, pour l’avertir qu’en leur côte de mer on avoit découvert un Triton jouant du cornet en une caverne, & qu’il étoit tel qu’on les dépeint ordinairement. Quant aux Nereides ou Sirei-

  1. C’est le Nil, ainsi appellé en Ethiopie.
  2. Taureaux.