Page:Maindron - Dans l’Inde du Sud.djvu/21

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encore là pour me témoigner son inlassable bienveillance et sa paternelle amitié.

Je finis de corriger ces épreuves, et le deuil cruel dont je parle s'est augmenté de deux nouveaux. Comme s'il était dans les destinées de ceux qui s'intéressèrent à ces modestes pages de disparaître au moment même où elles allaient leur être offertes sous leur forme définitive, voilà que M. Albert Sorel et M. Ferdinand Brunetière nous ont quittés pour jamais. Que ces morts illustres et vénérés me permettent d'apporter à leur mémoire le tribut de la sincère et respectueuse affection que je n'ai point cessé de professer tant pour leur personne que pour leurs idées.

Paris, 14 décembre 1906.