de concert les Divinités pouraniques, tout d’abord : Parvali, l’épouse, la Çakti de Çiva, la belle Déesse qui chevauche une perruche. C’est elle que l’on honore plus particulièrement en cette nuit sous son nom local de Kochliamballe. Puis c’est Soubramanyé, second fils de Çiva, Ganéça ou Poulléar étant l’aîné, Soubramanyé, le Mars Hindou, celui qui porte un coq sur sa bannière. Dans le Nord, Soubramanyé est plus ordinairement appelé Kartikeya ou Skanda, parfois Kandassamy. C’est donc bien le père, la mère et le fils qui s’avancent du fond du village dans un grand halo de lumière rouge. Çiva, Parvati, Soubramanyé, dressés sur des brancards, portés à épaules d’hommes, oscillent lentement au-dessus des têtes ; chacun d’eux est abrité sous un immense parasol, écarlate et blanc. Au milieu des cris de joie, les porteurs vont et viennent, le désordre est à son comble ; les brahmes s’interpellent ; un moment on a perdu les dieux de vue ; ils s’éloignaient dans une fausse direction, par un méandre de ruelles, dans la nuit. Enfin ils reviennent sous leurs guirlandes de roses et de jasmins. On dresse Çiva sur son taureau, Parvati sur sa perruche, Soubramanyé sur son paon. Chacune de ces
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